Propositions des Pref et SN2P pour le plan blanc rupture :
la vision des préparatoires de ville
Propositions des Pref et SN2P pour le plan blanc rupture : la vision des préparatoires de ville
Vendredi 22 mars 2024
10h40 à 11h00
Dr Sébastien Gallice et Gurvan Helary
Résumé de l’intervention :
En 10 ans, le nombre de ruptures a augmenté d’un facteur 10. Toutes les classes thérapeutiques sont touchées (infectiologie, neurologie, oncologie…). Le nombre de ruptures a considérablement augmenté depuis le COVID.
En 2022, l’ANSM a sollicité l’aide des préparatoires d’officine pour pallier la rupture des formes pédiatriques d’amoxicilline. Toute une démarche a été mise en place afin de pouvoir assurer une chaîne de production correcte (faisabilité de la demande, disponibilité de la matière première, analyse des lots produits, traçabilité des productions). L’approvisionnement de la matière première était complexe et a nécessité d’autoriser la rétrocession exceptionnelle entre sous-traitants.
Suite à ce succès, l’ANSM a demandé aux préparatoires quels types de ruptures ceux-ci seraient en mesure de pallier afin de pouvoir mettre en place plus rapidement des solutions si le cas se répétait (cas de la flécaïnide pendant l’été 2023).
En 2023, l’article 71 de la LFSS a permis d’acter la place de la préparation magistrale en cas de rupture médicamenteuse.
Cependant, les préparatoires peuvent être confrontés à plusieurs problèmes :
– La disponibilité des matières premières hors Union Européenne ainsi que leur certification.
– Le refus des fournisseurs des laboratoires pharmaceutiques de fournir des petits volumes (comme ce fut le cas pour l’amoxicilline).
– Le recrutement de personnels qualifiés face à une activité croissante des préparatoires.
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